Premières Arts plastiques : Bonheur au musée d’Orsay
Une Sortie, deux découvertes : une gare devenue musée et l’oeuvre de la première femme
ayant été décorée de la Légion d’Honneur !
Le musée est installé dans l’ancienne gare d’Orsay, et garde quelques traces de
celle-ci : large verrière en façade et en guise de toit, un plan tout en longueur qui
rappelle les quais sans oublier la grande horloge ! La structure en métal est témoin
de l’architecture de la fin du XIXème siècle et c’est l’art de cette époque que le
musée présente aujourd’hui.
L’exposition Rosa Bonheur compte environ 200 œuvres de nature très différentes : peintures, modelages, études, cyanotypes et dessins si importants dans son travail.
Les salles d’expositions ont toutes des couleurs différentes, plutôt foncées et communiquent comme les pièces d’une habitation. Au centre l’espace présente principalement des études, des dessins, des photographies cyanotypes.
Le sujet principal de Rosa Bonheur est la peinture animalière, qui a du succès à l’époque. Elle choisit ce sujet pour cette raison mais aussi car elle aime les animaux et aura presque une arche de Noé dans son jardin.
Son style est très réaliste, elle cherche à rendre compte du moindre poil de pelage des animaux qu’elle représente et travaillera beaucoup le regard de ceux-ci pour toucher les spectateurs. Elle travaille d’après modèle vivant et se déplace sur le terrain pour étudier avant de composer ses œuvres en atelier.
Dans le labourage nivernais, on voit qu’elle inverse le rapport entre les animaux et les humains : en arrière des bœufs on voit des paysans avec des visages flous tandis que les animaux et la terre sont rendus avec précision, l’un des bœufs au centre semble nous regarder, l’œil au centre du tableau très net et détaillé.
A partir des textes et images de Cécile, Ema, Léa, Lisa, Marjorisha, Nicky, Romane et Sonia.
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